1. Il a été approché par Paul Toungui, le compagnon de Pascaline Mferry Bongo Ondimba, pour occuper le poste de Grand maître du convent de la Grande loge du Gabon, comme le veut une tradition non-écrite par Omar Bongo Ondimba. Une offre qu’il a poliment refusée.
2. Oligui Nguema est un catholique pratiquant converti dès sa jeunesse, tandis que son épouse est une fidèle des églises de réveils.
3. Encouragé par le clan dit de Ngouoni, une des conditions pour l’exécution du coup d’Etat qu’il a posé était qu’il n’y ait aucune effusion de sang.
4. Depuis sa prise de fonction, il s’est rendu au Congo-Brazzaville, en République démocratique du Congo, en Centrafrique, en Guinée-Equatoriale, au Rwanda, au Burundi et au Tchad.
5. Il habite toujours au domicile officiel du patron de la Garde républicaine, en face du Palais Rénovation. Depuis sa prise de fonction, il n’a jamais occupé le bureau officiel du président déchu, Ali Bongo.
6. Pour sa prestation de serment, à la place du Collier du grand maître des ordres nationaux, il a préféré en posant sa main sur la Charte de la Transition, posé avec ses médailles militaires.
7. Entre Fréderic Bongo et le président de la Transition ça n’a jamais été le grand amour. Pour preuve, la main de ce dernier n’a pas pesé pour exhumer le dossier en charge contre le demi-frère d’Ali Bongo rangé au placard en 2022.
8. Depuis mi-septembre dernier, excepté Oligui Nguema et sa garde rapprochée, pour accéder aux bureaux de la présidence de la République, il faut désormais y accéder sans arme. Et la règle s’applique également au membre du Comité pour la transition et la restauration des institutions.
9. Sur la base des rapports de la task-force et de ceux des renseignements généraux, il n’hésite pas, quitte à bousculer les codes à exiger aux opérateurs économiques de livrer les chantiers prioritaires.
10. Malgré l’insistance de l’ex première dame, Sylvia Bongo arrêtée dans la foulée du coup d’Etat militaire du 30 août, pour le rencontrer, il n’a jamais répondu à ses demandes.