Le nouveau ministre de la Transition, chargé des Mines, Patrick Opiangah est-il en mesure d’assumer son rôle pour défendre les intérêts de l’Etat, alors que son entreprise SGTP où il est associé unique et donc il n’a pas démissionné malgré sa nomination au gouvernement soustraite avec la Comilog ?
Les nouvelles autorités de la Transition n’ont pas tenu compte du conflit d’intérêts évident qui pèse sur Patrick Opiangah malgré les critiques de l’opinion sur la partialité de ce dernier à défendre avec diligence les dossiers dont il aura la charge.
La SGTP est une importante sous-traitante de la Comilog, dont elle assure le transport du personnel à Moanda, mais également le terrassement minier et le transport du minerai sur les sites d’excavation vers la gare ferroviaire.
Malgré les assurances du président de la Transition, et Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema de rompre avec les habitudes du précédent régime, il semble que le nouvel homme fort du pays a décidé de faire entorse à la bonne gouvernance en nommant à un ministère stratégique, une personnalité notoirement connue pour ses accointances avec les milieux affairistes dans le secteur des mines.
A ce qui semble, la Junte militaire, n’a pas tiré les leçons du cas d’école de Michel Stéphane Bonda, nommé par le régime déchu à la présidence du Centre gabonais des élections, malgré les récriminations de l’opposition et de la société civile, qui pointaient du doigt son militantisme au sein de l’ex parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais.
Pour rappel, au lendemain de sa nomination au gouvernement de Transition, une pétition pour exiger son exclusion a déjà recueilli plus de 12 600 signatures.
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