Les FBC avec six pays, dont le Gabon fait partie constituent le deuxième poumon écologique de la planète et représentent un patrimoine important pour la préservation de notre biodiversité dont le couvert forestier et sa capacité de stockage de CO2 sont en train de diminuer.
Pour rappel, pendant que les dirigeants du monde étaient réunis à New-York pour le Sommet Action Climat 2019 convoqué par le Secrétaire général des Nations Unies, pour présenter des plans réalistes visant à renforcer leurs contributions déterminées au niveau national d’ici 2020, afin de parvenir à zéro émission nette de gaz à effet de serre au milieu du siècle, la Norvège avait annoncée s’engager à verser 150 millions de dollars US au Gabon pour qu’il protège ses forêts dans le cadre du CAFI.
Concretisation du premier paiement basé sur les résultats avec l'appui du @CAFISecretariat. 5 projets seront mis en oeuvre: création d’un jardin botanique, protection des parcs nationaux, verdissement🌳du grand Libreville, appui à la gouvernance, appui à la recherche scientifique pic.twitter.com/vrzNGAl3ps
— Linsey Simone Embinga (@Lin_S_E) July 9, 2022
#RDP19 Ouverture des travaux de la 19e Réunion du @cbfp_pfbc
Libreville, le 05 juillet 2022. Après plusieurs mois de préparation, les cloches de la 19 réunion des parties du PFBC ont retenti ce jour à Libreville à l’hôtel Blu Radisson. https://t.co/xoCBhM6o6V pic.twitter.com/bJPAnr07et— CBFP-PFBC (@cbfp_pfbc) July 6, 2022
Au moment où le gabonais lambda, certains acteurs de la société civile et ONG en rapport avec la protection de l’Environnement, tel que Marc Ona Essangui, Président de Brainforest se demandaient de l’issue réelle de cet argent que le Gabon vient de mettre un terme à ces doutes en annonçant la réalisation de cinq projets : La création d’un jardin botanique ; la protection des parcs nationaux ; le verdissement du Grand Libreville ; l’appui à la gouvernance et l’appui à la recherche scientifique.
L’accord récompensera à la fois les performances passées, les résultats vérifiés depuis 2016 par rapport à la précédente décennie (2005-2014) et les résultats futurs, en procédant à des paiements annuels jusqu’en 2025, le Gabon ne possède que 12% des forêts du Bassin du Congo.