Sur une valeur d’échelle allant de la note A à D, avec A (Les libertés numériques sont respectées et le pays est considéré comme libre. Il faut atteindre entre 81 et 100 points.), B (Les libertés numériques sont partiellement respectées et le pays est considéré comme partiellement libre. Il faut atteindre entre 56 et 80 points), C (Les libertés numériques sont particulièrement en difficulté dans le pays concerné et le pays est considéré
comme partiellement non-libre, entre 55 – 31 points) et D (Les libertés numériques sont gravement en difficulté dans le pays concerné et le pays est considéré comme non-libre, entre 30-0 points).
Si le rapport souligne la pénétration avancée de l’internet au Gabon et la mise en place progressive d’infrastructures numériques à travers la fibre optique, il pointe du doigt cependant la surveillance des citoyens à travers d’outils d’espionnage en violation des normes internationales relatives aux droits humains.
En effet, le pouvoir aurait recours à des outils de surveillance et d’interception des réseaux, en citant le Silam. Ce centre d’écoutes (téléphone et internet) de l’État, installé au Palais Rénovation, disposerait d’une grande autonomie vis à vis de son autorité de tutelle la Direction générale des services spéciaux de la présidence (DGSS) et travaille avec les entreprises privées spécialisées Amesys (devenue Ames et Nexa Technologies), Ercom et Suneris Solutions.