Informés du paiement, par le Trésor public, des frais de l’examen de la Loi de finances rectificatives, d’une valeur de 150 millions de FCFA, le 14 juillet dernier, les membres du bureau du CESE vent debout, ont revendiqué le paiement de leur prime, lorsqu’ils ont appris que René Ndemezo’o avait désigné en lieu et place du questeur, son chef de cabinet et homme lige, comme billeteur, Martial Edzo Edo.
Mieux, après avoir perçu le paiement du Trésor public, Martial Edzo, est allé rendre compte à René Ndemezo’o, absent du siège – ce dernier assistait à une cérémonie familiale – avant de regagner son domicile, avec pour instruction de garder cet argent en lieu sûr, plutôt que d’aller le déposer au coffre-fort du siège.
Une situation ubuesque qui a fait craindre aux membres du bureau du CESE, qu’une tentative de détournement de leur prime de la part du président de leur institution était en cours.
Ce serait finalement le lendemain, sous la pression des membres du bureau du CESE, et de certains membres du gouvernement, que le chef de cabinet de René Ndemezo’o, se serait résolu présenter au premier questeur le plan d’utilisation pour procéder au paiement des primes au siège du CESE. Marquant ainsi la fin d’un énième bras de fer entre René Ndemezo’o et ses collaborateurs.
A noter, une pétition signée depuis deux mois, par tous les membres du bureau a été transmise aux plus hautes autorités du pays, pour dénoncer la prétendue mauvaise gouvernance managériales et financière du président du CESE.
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