Nommée le 16 juillet 2020 par Ali Bongo Ondimba, c’est la première femme à accéder au poste de Premier Ministre, au lendemain d’une gestion gouvernementale de la crise sanitaire décriée par la société civile et l’opposition, et chargée de relancer une économie exsangue dûe à la crise sanitaire.
Arrivée à la Primature à 7h, lecture des parapheurs, agenda en revue, prise du pouls de son cabinet, lecture de la presse, prise en main des dossiers en fonction des urgences, visiteurs, départ entre 21h et 22h: Rose Ossouka ne voit pas le temps filer.
Surtout que les grèves s’enclenchent dans l’Education et les Régis financières, et le bras de fer avec la société civile au sujet des nouvelles mesures de lutte contre la COVID-19 porté devant la Cour Constitutionnelle ont ajouté un semblant d’impréparation et d’absence de coordination dans la gestion gouvernementale de la pandémie.
La suspension de l’arrêté n°0685 du 24 décembre 2021 portant sur les mesures gouvernementales anti-covid-19 par la Cour Constitutionnelle est comme un pain béni pour l’opposition et la société civile qui en appellent à sa démission. Dans la majorité, certains s’impatientent de la formation d’un nouveau gouvernement avec le rêve d’occuper la Primature. Si jusqu’à maintenant elle bénéficie toujours de la confiance renouvelée d’Ali Bongo, ce sont surtout la matérialisation du Plan d’accélération de la transformation et une croissance portée à +3,9 en 2022 qui seront sa bouée de secours pour son maintien au gouvernement.
Le 10 janvier elle a été reçue par Ali Bongo, en compagnie du Ministre de l’Economie, de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou et d’une délégation de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor.
Il était question pour le Premier Ministre de présenter au Président de la République, la situation actuelle de la mobilisation des ressources inscrites dans la loi de finance afin que les priorités stratégiques pour 2022 soient effectives.