La nomination d’un sénégalais comme Directeur Général de la SEEG ne doit pas choquer en raison de la nationalité de l’intéressé. Il y a, au Gabon, de très nombreux Directeurs Généraux expatriés. Jusque là ils étaient européens, ils sont de plus en plus africains, pourquoi pas.
Elle pourrait par contre choquer en raison du statut de la SEEG dont on gagnerait à rappeler les actionnaires après le départ de Véolia.
Il faut espérer que ce capital est majoritairement privé et que par conséquent les propriétaires ont le droit de faire ce que bon leur semble et de choisir librement qui ils veulent pour la gestion de leur argent.
Encore que, partout dans le monde, dans les grandes entreprises, on a recours à des cabinets spécialisés. Ces cabinets établissent alors les profils des postes à pourvoir et se chargent de lancer des appels à candidature qui donnent une chance à un large éventail de candidats (y compris gabonais) et évitent des suspicions de gré à gré et donc de copinage.
Dans quel cas de figure sommes nous ?