Allocution de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tribune de la 6ème session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi

Si en décembre dernier, le président de la transition avait suscité la polémique en autorisant les populations à tuer des éléphants qui ravagent leur champ ou cassent leurs cases, ce dernier a cepandant réitérer les engagements du Gabon dans la production dans la protection de ces pachydermes, tout en insistant sur l’intérêt prioritaire des populations. 

A propos d’éléphants, l’Etat gabonais en assure la protection absolue depuis des décennies, et continuera de le faire.

Il n’en reste pas moins vrai que les éléphants constituent aujourd’hui un réel problème socio-politique et économique dans mon pays en tant que principal acteur du conflit Homme/Faune.

En effet, au cours de l’année 2023, nous avons déploré d’énormes dégâts dans les cultures des paysans gabonais et, surtout, une demi-douzaine de pertes en vies humaines.

Ces drames imposent un coût social, politique et économique élevé à l’Etat gabonais.

Je le répète : Nous continuerons d’assumer nos engagements environnementaux, mais pas au détriment du bien-être de notre population, ni pour plaire à ceux qui sont, plus prompts à condamner qu’à accompagner nos Etats dans une mise en œuvre plus conséquente de ces mécanismes.

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