La cellule de communication de GSEZ Airport a emmené les hommes et femmes de médias sur le terrain des travaux, le 18 novembre 2022 afin de s’enquérir de la situation exacte sur le site, d’une part, pour constater le niveau de l’avancement des travaux, d’autre part, receuillir les avis des déguerpis quant aux indemisations en cours.
Selon les chiffres mis à notre disposition, GSEZ Airport confirme que sur 249 parcelles concernées, 188 sont déjà compensées et 61 en cours d’exécution à cause des litiges familiaux et des plaintes. Ainsi, 583 personnes affectées par le projet (PAPs) ont déjà été compensées, alors que 105 autres sont en cours. Le même compte fait état d’un total de 215 propriétaires de bâtiment d’habitation situé sur l’emprise du projet. 157 ont été aussi compensés alors que 51 ont fait le choix de relogement.
Notons que c’est une première au Gabon en matière d’indemnisation, selon les responsables de GSEZ Airport toutes ces personnes impactées recevront en même temps une allocation de relogement temporaire jusqu’à la remise définitive des clefs. Une indemnité allant de 150.000FCFA à 400 000 francs CFA mensuelle pendant la durée des travaux de leur futures maisons.
Cependant, selon le chef de quartier Okala-Carrière Mikolongo, Jean-Baptiste Lébamba, plusieurs personnes se seraient plaints au motif que certaines indemnisations n’étaient pas à la hauteur des investissements consentis de leurs différents biens. « Les plaintes portent sur les montants que GSEZ a fixés pour ces gens. Ici, vous êtes chez moi. Je peux, par exemple, dire que ça vaut 10 millions, mais GSEZ ne donne que 3 millions. Il faut savoir qu’il y a pas mal de gens qui ont accepté de partir» a indiqué le chef.
Pour les transports périurbains, communément appelés clandomans, c’est une très bonne initiative d’autant que leur espace de travail sera moins embouteillé, notamment aux heures dites de pointes.
Pour M. Landry Tchikaya, clandoman sur l’axe Okala «La route est un avantage, tout le monde le sait. Elle est facteur de développement. Là où la route passe, tous les services suivent. Elle va aussi permettre de décongestionner la voie», avant d’ajouter «vous arrivez ici à un moment, et c’est bloqué sur plus d’un kilomètre. Les gens n’arrivent pas à circuler. Or, si la route était large, elle permettrait aux gens de circuler et de travailler librement»
Du côté du département des travaux publics de l’Equipement et des Infrastructures, son secrétaire général, Pierre Mounanga est satisfait de l’avancement des travaux. « L’objectif de cette nouvelle voie d’accès est double. Elle va permettre d’avoir une voie plus large, mais également désengorger le Nord de Libreville pour assurer une plus grande fluidité. Les travaux ont bel et bien démarré et le chantier quant à lui sera livré en juin 2023 » a-t-il indiqué.